Top 5 des créatures du folklore philippin

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Pour commencer ce mois consacré à Halloween, nous avons décidé de vous parler de 7 créatures les plus notables présentes dans le folklore philippin. Les Philippines regroupent plus de 7000 iles et chaque région possède sa créature. Si ces légendes d’un autre temps sont encore d’actualité aujourd’hui, c’est que beaucoup croient encore à ce folklore. Très attaché aux traditions, certains Philippins continuent même d’apporter des offrandes à ces créatures. Quelles sont les monstres les plus mythiques du folklore philippin ? C’est ce que nous allons voir aujourd’hui.

Kapre, le géant paresseux

Connus pour leur grande taille, leur peau sombre et leur pilosité excessive, les Kapres sont des êtres ni bienveillants ni malveillants. Même si certains pensent qu’ils peuvent se montrer très colériques, ce sont surtout des géants très paresseux. Localisés près des fermes et autres terrains arboricoles, ils se cachent dans les manguiers pour fumer leur cigare. Certaines légendes rapportent que les Kapres possède des objets magiques comme des pierres mystérieuses ou des artefacts enchantés. Si vous parvenez à lui arracher l’un de ces objets, il exaucera tous vos vœux. Originaire du nord de l’île de Luçon, il porte généralement les vêtements inspirés des tribus locales.

Manananggal, le vampire Pinoy

Aussi appelé Aswang, la Manananggal est l’une des créatures les plus connues du folklore philippin. Faisant des ravages dans les villes de province, elle est censée être capable de séparer son torse de ses jambes. Après cette dislocation, les ailes de cuir lui pousseraient dans le dos et lui donneraient la possibilité de s’envoler dans la nuit pour chasser sa proie. Très friande des fœtus, la légende rapporte qu’elle posséderait une longue langue pour attaquer les futures mères. Toujours selon la légende, la seule façon de vaincre cette créature serait de trouver sa moitié inférieure et de frotter du sel ou de l’ail sur la plaie toujours sanglante.  Incapable de pouvoir s’unir à ses jambes la Manananggal finirait par mourir.

Le Tikbalang, une version asiatique du minotaure

Le Tikbalang est un être qui posséderait un corps humain surmonté d’une tête de cheval. Vivant dans les montagnes, il aurait pour but d’égarer les voyageurs. D’après la légende, cette créature folklorique se marie lorsqu’il pleut et que le soleil brille toujours dans le ciel.

Tikbalang-min

Le Duwende, le gentil gnome

Moins effrayant que les autres créatures du folklore philippin, le Duwende est un être de petite taille souvent représentée comme vieux avec des barbes et des chapeaux de différentes couleurs. Son nom vient de l’espagnol « duende » qui signifie propriétaire de maison. Les locaux l’appellent également Nuno sa Punso (vieil homme de la butte). Résidant dans les maisons ou les tertres, ils peuvent être bénéfiques ou maléfiques selon comment ils sont traités par les humains qui vivent près d’eux. Certains Philippins pour apaiser la colère du Duwende place des offrandes au pied des arbres en accompagnant ce geste du mantra : Tabi-tabi po Nuno (pardonnez-moi, petits gens).

Le Berbalang, la goule de cimetière

Créatures venant des petites villes de Mindanao, ils ressemblent à des goules et se cachent généralement dans les cimetières pour dévorer le sang des cadavres. Dotés d’ailes de chauve-souris, ils possèdent des caractéristiques similaires au Manananggal. Le Berbalang est reconnaissable grâce à sa tenue qui s’inspire des motifs conçus et fabriqués par les tribus de Mindanao.

Fiers de leurs créatures, les Philippins possèdent de nombreux parcs à thème où il est possible de rencontrer ces êtres. Pas d’inquiétude, ces derniers sont représentées par des statuettes et ne vous feront aucun mal !